when is it now

mercredi 30 octobre 2013

ce qu'on croit est dans une poche pas très grande, on le sort de temps en temps pour vérifier que tout est bien comme avant mais d'un seul coup tout arrive qui n'était pas prévu, comment en face, comment en pointe, si ça peut à travers mais vite fait pour ne pas avoir à réfléchir, car ce qui est dans une certaine mesure n'est pas acceptable car ce qui est vrai est une chance de partir sans se retourner pour ne plus être prisonnier des demandes intérieures, voir ce qui peut se transformer dans le champ des compréhensions puis venir toujours pour ne pas couper tout en deux, l'entier, le prêt, le gentil, le chant de dieu, et le chant humain, un secret bien gardé par des tonnes d'ennuis variés, de la plage ensoleillée à la cravate rayée noire et blanc, de temps en temps je regarde ce qui se passe, une certaine gentillesse qui plane au-dessus des fleurs, mais l'hiver approche, tout s'éteint, tout attend pour renaître au printemps, l'humain s'écrase contre la fenêtre, le chauffage lui permet de tenir à moitié nu alors que dehors ça gèle, le progrès annonce la venue du bonheur superficiel, car ce qui compte dans la vie c'est la profondeur immobile, les corps sont respectueux de la vérité qui inonde avec la haine dans un coin, mais comme si ça ne suffisait pas je rencontre des gens sympathiques qui acceptent de me montrer leur nudité pour que je sois celui qui domine, mais ceci n'est pas facile à analyser car la passion creuse un trou difficile à ne pas oublier, un peu de sens est disponible dans une voiture qui avance sans s'arrêter, mais moi je suis coincé dans une contradiction, que faire pour se libérer de la chance qui me pousse à faire plus, un peu plus, encore un peu plus, pour aller où

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