when is it now

mercredi 30 octobre 2013

le matin ça passe vers le haut, c'est beau, ça commence, l'agilité fond en larmes rapidement pour se rassurer sur l'avenir, oui, quand ça passe, c'est toujours ça de pris sur l'éventualité qui tranche tout en en cubes minuscules, il n'y a pas de largeur immense, tout est cuit dans un four minute, quoi encore, des revendications, impossible de voir la même chose, quelque chose manque, une idée bloquée quelque part, mais dans un certain choix on pourrait peut-être décider de venir ensemble, c'est une chance à saisir, après on ne sait pas ce que ça va devenir, des lapins dans la cour, de la viande tous les jours, et moi qui suis dans une position inacceptable, ça ne peut plus durer, il faut que je fasse quelque chose, mais je ne sais pas quoi faire, alors j'attends que ça tombe, car ça c'est sûr ça va tomber, mais quand, ça on ne le sait pas, et personne ne pourra vous dire que c'est maintenant que ça passe, car les cercles avancent dans l'univers blanc, une fois ils se croisent, c'était il y a 45 ans, je naissais à la vie, j'attends qu'ils se recroisent pour me permettre de partir faire un tour dans la liberté d'être, un merveilleux juste à côté de la haine de soi, c'est un équilibre qui se donne à voir quand on cherche autre chose, un peu de ciel ouvert en moi, des croyances vertes, de la passion en position de faire des cadeaux, mais ça ne dure pas, c'est ouvert très peu de temps, ensuite il n'y a plus rien, comme si on n'était pas capable de durer, pas plus qu'un papillon qui s'élance pour finir quelques heures plus tard, l'humain croit qu'il va vivre longtemps alors que la fin scintille en face, on est près, ça chante des louanges, c'est un chemin évident, il n'y a plus de doute, c'est enfin la vérité qui monte tout en haut de la montagne sacrée

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