when is it now

mercredi 26 septembre 2012

si demain j'allais voir ce qui est loin de moi, une envie soudaine de ne rien faire, à quoi sert de partir, il faut revenir, la maison est propre, il n'est pas utile de recommencer à crier, tout arrive, il n'y a rien d’extraordinaire, c'est une après-midi banale, c'est la fin du mois de septembre, ça sera mon mercredi, un de plus, un de moins, depuis si longtemps que je ne me souviens pas, j'ai toujours été content et puis un jour j'ai compris qu'il faut aller de l'avant, il faut trouver sa place, ensuite on se cale pour ne plus être en vol libre, je suis pris dans un engrenage, je suis obligé de participer, autrement comment pourrais-je résister à la pression, je suis comme une locomotive à vapeur, de temps en temps je dégage de la fumée pour éviter d'exploser, dans mon cas la fumée se traduit en mots, des mots simples qui veulent dire quelque chose quand on les met ensemble, ça devient une phrase, je m'arrête là, je n'ai pas d'ambition d'écrire une histoire, ce que je fais c'est d'aborder aux limites de la conscience pour revenir à la construction grammaticale, ensuite je réfléchis, quel est le moment précédant la venue d'une femme, comment savoir si elle vient, une femme entrevue, des cheveux, deux oreilles, elle ne viendra pas car je ne lui ai pas parlé, je ne parle jamais aux gens, je les regarde sans rien penser, ils sont là, comme dans un spectacle, quelques fois je suis obligé de me pousser pour laisser passer quelqu'un qui va vite, il est passé, je continue, pourquoi aller vite, où aller, que faire vite, doit-on passer sans regarder autour de nous, le passage est-il rapide, et ensuite, ne rien faire, s'allonger en rêvant, la vie est là, elle attend, un jour passe, attention ça commence, je tourne la tête, que se passe-t-il, je rêve, une jongleur me sourit, je descends l'escalier, je me retrouve dans un ascenseur, l'ascension est courte, il faudrait que je sois plus attentif, ça va trop vite, comment retenir toutes ces informations, tant pis, je m'en vais, j'en ai assez d'attendre, comment se débrouillent-ils, ce n'est pas croyable, 

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