when is it now

mardi 22 juillet 2014

ce qui est fait est en cercle fermé

ce qui est fait est en cercle fermé, ça ne peut pas sortir, c'est comme ça que je me suis rendu compte que ça commence toujours de la même façon, ça fait du bien et puis dans une autre étape ça continue tout seul pour finir dans un mur, alors là je prends une pause, car pour être satisfait je sais quoi faire, je prends mon temps je le dépasse, je l'encourage, ça va aller, et ensuite je prends un verre de vin, aussitôt je sus ailleurs dans le milieu ou vers les bords, ça dépend comment je suis, toujours par terre ou assis ou alors dans une attitude vraie, ce qui n'est pas faux en même temps que ça dure, mais ça aussi je suis au courant, c'est que ça turbine là-haut, faut pas croire que c'est nouveau, mais ça tourne plus vite, car tout ce qui est fait est maintenant disponible, alors qu'avant il fallait attendre des mois pour que ça traverse l'océan Atlantique, mais maintenant avec les missiles balistiques il suffit d'appuyer sur un bouton pour descendre un avion qui vole à dix milles mètre, ce qui est trop haut pour sauter par contre les valises si elles sont de bonnes qualités rebondissent sur le sol mais l'humain meurt tout de suite dans l'explosion de l'avion et c'est un corps mort qui tombe alors dans le silence de l'oubli je suis dans l'action de faire quelque chose, il faut que je réfléchisse, il y a bien un moyen d'en sortir, ça fait des mois que je cherche, et je ne trouve rien, alors dans une détresse légère, je me vois obligé de continuer, de toutes façons je suis dans un tunnel et je ne vois pas la fin, c'est une chance d'avoir trouvé ça, car en même temps ça me permet ce changer sans bouger, ce qui est assez pratique quand on sait ce que ça veut dire, mais surtout dans un temps aussi doux je dois faire attention à ne pas glisser car je ne sais pas où ça irait, alors prudence et action souterraine car ici c'est bien, ça fait d'un bord à l'autre une dimension normale, donc si je calcule l'angle de rotation et que je prends l'élan nécessaire, je crois que je peux en trois pas avoir tout ce qui appartient au rêve, tout ce qui se fait en silence, tout ce qui passe pour être vu, tout ce qui montre son attention en dépit du bon sens, et tout ce qui va dans un endroit pour y être montré du doigt, et pour que ça reste dans des couloirs sans gorille qui mange des bananes, je suis d'accord pour dire que tout ça est bien, car en vivant sans avoir peur du loup, il faut bien admettre que le beurre c'est assez jaune mais que dans un temps doublé en émoi il y a fort à parier, que tout ce qui tombe c'est la peau qui s'en va, pas comme un serpent qui change toute sa peau chaque lundi, mais par petits bouts, comme pour montrer que ça fait ça pour être sûr de prendre la première porte qui mène à demain, car autrement si on est capable de savoir que c'est plus que ça, il faut se mettre de la crème solaire pour éviter de traverser la rue, on ne sait jamais ce qui peut arriver, un parapluie fou, une girafe assoiffée de sang frais et dans la grande avenue qui traverse la ville un toit rouge qui change du vert mais ça je ne suis pas tout à fait prêt à l'admettre, car j'ai besoin de temps pour assimiler une nouvelle, il faut que je sois en dehors pour être sûr que ça tombe le plus loin, et quand c'est fini, je pense que c'est plus qu'hier, et quand je fais un pas, c'est pour ne pas me tromper de chemin, car il y en a qui meurt tous les jours car en s'avançant trop près on risque de mourir

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