when is it now

jeudi 24 juillet 2014

une fois encore j'estime que j'ai raison

une fois encore j'estime que j'ai raison, ce n'est pas car c'est vrai mais moi tout seul dans mon coin je peux bien me dire que c'est mon histoire même si ça n'existe pas en fonction du moment je vais plutôt par là ou par ici, c'est ce qui me convient, je ne dis pas que c'est ce que je fais, mais simplement j'ai envie de le faire, et là tout fonctionne bien, car l'envie se superpose à la sauce qui cuit doucement dans le four, et voilà que je me mets à rêver et si tout était simple, mais il faut bien admettre que tout ce qui roule n'est pas carré, du coup il faut être prêt, mais pas n'importe comment, juste un mot, un seul et tout bascule, mais quel est ce mot, je l'ignore, alors je creuse pour savoir quelque chose, peut-être qu'un jour j'arriverai à percer le mystère, pour le moment j'avance et ça me fait du bien car quand je vois tous ces gens qui ont abandonné leurs rêves de jeunesse pour s'enfoncer dans la graisse des responsabilités, je ne vois pas comment je pourrai faire, tout ce que je peux dire c'est que je m'amuse et ça ce n'est pas permis, car dans la vie il faut être sérieux, ça ne sert à rien de prendre tout comme une drôlerie, car franchement il suffit d'allumer sa télé et on sait toutes les horreurs qui arrivent chaque jour, comme si l'humain ne pouvait pas vivre en paix, il a besoin de se battre pour arriver à je ne quel résultat politique, religieux, commercial, très loin de l'idéal de vivre ensemble dans la paix, alors que puis-je faire, je suis coincé dans mon coin, rien ne bouge, pas même un cheveux de ma tête, que faire qui soit assez grand mais pas trop quand même, je ne m'appelle pas Gandhi, l'humain qui s'est interposé pacifiquement contre toute forme de violence, moi je ne suis qu'un humain moyen, j'essaye de creuser mon trou, et quand je suis bien installé j'ai peur, car je sais que tout ne devient pas utile, il en faut pour que ça soit fait pour durer, généralement tout s'écroule rapidement, il faut repartir à zéro, et quand ça doit passer par un endroit ça le fait, alors pas la peine de ruser, si ça doit faire un détour c'est parce que on est destiné à passer par là et si on ne veut pas le voir ça revient la fois suivante, comme ça un jour on tourne le regard et on s'aperçoit que c'est là, mais combien d'année faut-il pour que la lumière soit précisément là où je l'ai laissé la dernière fois quand je suis né, car quand on a la chance de naître on est accompagné d'une lumière qui vient de l'éternité, mais quand on grandit on ne s'en occupe plus, c'est vers quarante ans, que d'un seul coup on se demande, mais où ai-je mis cette lumière, et là ça prend des années car pour retrouver quelque chose qu'on a pas attendu pendant aussi longtemps, il faut revenir en arrière et patiemment ouvrir toutes les portes, parfois on se perd et il faut renoncer à avancer, il faut reculer, et ça fait mal car le temps court, alors on essaye de courir mais ça ne sert à rien, ça ne fait que nous enfoncer d'avantage, il faut savoir quoi faire, et comme ça on peut aller bien, et surtout alors que tout parait terminer, c'est à ce moment là qu'on peut arriver à une époque douce, après tant d'années de lutte, on est capable de se construire un nid douillet qui va résister à tous les assauts des méchants qui sont jaloux, ha, la vie qui passe, mieux vaut être prévenu de ce qui peut se passer et ne pas jouer les naïfs qui vont croire que quelqu'un qui parait gentil n'est pas en réalité un profiteur qui veut bien prendre un peu d'argent sans me le dire, alors j'ouvre l’œil et j'attends de pied ferme celui qui bougera pour me dire quelque chose  

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