when is it now

mercredi 27 février 2013

il faut dire que c'est possible, autrement comment faire pour cuire un gâteau, ça prend du temps, il faut connaître le four, est-ce que le cuisinier sait qu'il peut aller faire un tour, car maintenant ce n'est pas encore prêt, ce qui va arriver c'est une rencontre avec une femme qui ne trouve pas d'histoire avec les poissonniers, alors pourquoi pas avec un cuisinier qui sait cuire les plat, c'est qu'on veut, savoir jusqu'où aller dans la cuisson, c'est comme ça qu'on sait si on s'éloigne du cru, de la chair, de la pulsion détestable, car il est de mon devoir de dire que je suis près de moi, un exemple unique composé de chimie, de visions souterraines, une seul fois j'ai pu aller la voir, mais rapidement j'ai compris que je ne pouvais pas continuer à mentir, comme bien vivre dans le mensonge, la seule vérité pend au milieu de la pièce, on la voit au centre de commandement du cerveau, cette vérité est belle, elle correspond à la solution adéquate, celle qui convient, la seule qui puisse aller, toutes les autres sont inapplicables, le moment est unique, il ne reviendra pas, alors attention aux erreurs, trop de passages de la ligne sont une indication de vitesse trop élevée, on risque un accident dans la région du cerveau, c'est comme ça qu'on chute, on tombe de haut, c'est une position en apparence invisible, mais dans le coeur, tout est vrai, alors le passage est sombre, il ne reste rien de l'enfance, on est libre de faire ce qu'on veut, c'est le grand bazar, il n'y a aucune règle, ou plutôt celle du plus malin qui va pouvoir mentir aux autres en leur promettant des merveilles, alors que dans la vie ce qui existe ce sont des vies sombres qui ont peur du soleil, cette lumière aveuglante qui dérange les petits trafics, c'est une façon de faire, c'est la plus commune, mais il existe aussi des senteurs lentes, des vibrations inaudibles, et surtout un foisonnement d'histoires liées aux monstres et aux femmes infidèles, un jour quelqu'un a vu qu'il était possible de rire pour de vrai, mais je sais que depuis hier il se passe quelque chose de bizarre, j'aurai du faire attention, ça n'arrive pas tous les jours, une invention du quotidien qui va le plus loin possible, pour ne pas savoir ce qui se passe après, avant c'est une autre question, ça dépend des conditions climatiques, un jour il pleut, un autre jour il ne pleut pas, alors qu'est ce que je dis pour arranger ce qui est coincé, c'est un gros problème, j'aurai voulu que tout soit facile, mais la vie réserve des surprises, oh, ah, vite il faut que je sois prêt, c'est une question de minutes, le corps s'effondre, il ne reste rien d'hier, et demain est mort dans une contraction de l'estomac, un dernier saut et tout s'en va pour toujours, la drôle de vie, on croyait qu'on allait pouvoir le faire longtemps et tout s'arrête au milieu de rien, moi qui croyais que j'allais pouvoir passer au-dessus, je me retrouve coincé dans un passage étroit, comment vais-je m'en sortit, je réfléchis, je crois dans l'espérance divine, pourquoi faire attention, il n'y a qu'un chemin, ces pas dans la neige, sont-ils un signe d'espérance, c'est une façon de voir les chose, je ne pense pas qu'il soit possible de prendre des décisions sereines, la passion hurle trop fort, on croit pouvoir séduire, alors qu'il ne sait pas que la destruction est proche, encore un effort, la patience est reine, il ne faut pas croire aux effets de manche, la profondeur se manie avec douceur, ça n'émerge pas facilement, c'est enfoui jusque dans les sombres pensées qui me viennent quelques fois quand je suis fatigué, dans le cerveau ça part dans tous les sens, il n'y a plus d'accroches, je me perds dans des impressions idiotes, des souvenirs d'images vues, des violences faîtes au faibles, des animaux martyrisés, des pulsions maladroites, une histoire qui reste dans la tête et pour finir un gros gâteau au chocolat qui déborde de crème chantilly, des rires, un moment léger qui passe, c'est la vie doucement

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