when is it now

vendredi 6 avril 2012

si j'étais heureux, mais il y a toujours quelque chose qui gène, ce n'est pas le bon jour, ou bien je ne suis pas prêt, ensuite je dois attendre des mois avant de retrouver des circonstances favorables, c'est comme ça que je suis arrivé à aujourd'hui, des décennies après ma naissance, un passage éclair, une seconde à l'échelle de l'univers, mais quand je pense à moi, ça prend toute la place, j'occupe tout le terrain, il ne reste pas un espace de vide, le moi est entier, il ne pardonne pas, avance sans voir où il va et ne comprend pas les autres, et pourtant il croît qu'il sait beaucoup de choses, mais tellement sont inutiles, à quoi sert de savoir qu'on peut enlever la robe d'une femme sans lui parler, enfin ce n'est pas exactement ça que je veux dire, si on pouvait éviter de parler, on se regarderait dans un silence merveilleux, ensuite on pourrait se déshabiller sans savoir qui est l'autre mais en sachant quel être mystérieux il est, n'est-ce pas là le plus important, on se cache derrière les mots, il y a ceux qui parlent bien et trompent les autres, il y a ceux qui parlent mal et tapent sur les autres, la parole est un piège tendu aux faibles, alors moi je ne dis pas pourquoi

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