when is it now

mardi 12 février 2013

je sais comment aller là où je veux, je prends toujours la première à droite, j'arrive quelque part en me demandant pourquoi j'arrive là, il y a sûrement une raison, mais laquelle, plus on vit plus on voit que dans la vie il y a beaucoup d'évènements connectés, par exemple quand j'ai rencontré ma femme je ne savais pas que ça allait durer jusqu'à aujourd'hui et peut-être demain, alors si un jour je vais aussi loin, je ne suis pas sûr de savoir pourquoi, ça me rassure, je croyais que la vie allait vers le haut, alors qu'elle ne fait que suivre un rythme simple à deux temps, un, deux, un, deux, un, deux pendant tout le temps de la vie, quand on meurt ça fait trois temps, c'est la valse du corps, il sort du cercle, cette vie magnifique s'en va pour toujours car je ne crois pas dans la réincarnation, on est incarné une fois, c'est déjà suffisant, ensuite on rejoint Dieu pour un autre projet, nettoyer les étoiles ou blanchir les nuages, ça prend du temps, de toute façon le temps n'existe plus quand on est mort, c'est pour toujours, un mot qui n'existe pas sur terre, on écrase les pommes de terre, ensuite on met du beurre dans la purée, ça glisse dans la gorge et ça tombe dans l'intestin, est-ce une joie pour les organes ou préfère-t-il quand on mastique de la viande, ce sont des petits bouts qui tombent, ça permet une meilleure gestion des enzymes qui peuvent en prendre chacun un morceau, ça les occupe un bout de temps, tranquillité de l'organisme, paix sur la terre et environnement satisfaisant, ça tient tant que ça peut tenir, c'est un projet curieux, on voudrait comprendre le sens qui prend à la gorge, comme une bête féroce cherchant à nous déchiqueter, nous tombons un jour de pluie quand il pleut et un jour de soleil quand il fait beau, ça ne change à rien, c'est juste pour dire que la vie est bien faite, tout arrive quand ça doit arriver, alors pourquoi s'en faire, c'est bien, ça sera bien

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