when is it now
mercredi 13 février 2013
ce fut évident, un éclair puis la nuit, depuis j'erre quelque part, sans savoir si le jour est jour ou la nuit est nuit, c'est un espace réduit au fond des solitudes, il ne reste rien du bonheur, tout est parti depuis hier, quand elle m'a dit, nous ne pouvons plus vivre ensemble, c'est trop lent, on n'arrive plus à prendre du plaisir, c'est devenu inutile de faire des efforts, on a dépassé la date limite, que pouvais-je faire, j'étais pétrifié, la nuit a passé, je me suis réveillé seul dans le lit, ce n'était pas un rêve, je me suis levé et je suis allé dans la cuisine, elle était là en train de préparer le café, on s'est dit bonjour tranquillement, puis nous sommes allés dans le salon, là elle s'est assise en face de moi et calmement elle m'a montré ses seins, je ne comprenais pas le sens de ce mouvement, ensuite elle se prit une tranche de pain pour le beurrer, son sein gauche trempait dans le café chaud, ça lui faisait du bien, puis tout à coup, elle se leva, des gouttes de café tombait du sein sur le sol, elle s'approcha et se colla sur moi, je t'aime me dit-elle, ça fait longtemps que tu n'avais pas vu mes seins, j'ai voulu aujourd'hui te donner une image du sein gauche trempant dans le café, j'espère que ça te suffira dans les mois à venir, car il n'y aura rien d'autre, je n'ai rien dit mais intérieurement j'ai fait un ouf de soulagement, ça continuait pas comme avant, mais ça continuait quand même, il fallait juste que je réfléchisse à cette nouvelle façon d'être ensemble, côte à côte sans intimité, était-ce une façon de garder intact l'amour débarrassé de la pression physique, un quotidien léger sans pulsion qui vient détruire le calme après-midi,
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire