when is it now

mercredi 6 février 2013

si j'avais compris ça, mais quelque chose m'empêche d'aller plus loin, je fais de tours autour de la possibilité de comprendre, mais à chaque fois que je m'approche, ça s'éloigne, je reviens donc au départ, mais ce n'est pas le départ du début, en effet j'ai quand même pu m'installer quelque part d'où je peux voir la mer monter et descendre, c'est le plus beau spectacle que je mets au même niveau qu'une tranche de roast beef, ce goût qui nous vient des premiers hommes il y a de millions d'années quand par hasard ils ont découvert qu'on pouvait cuire la viande dans un feu, quelle nouveauté, quel plaisir, quel parfum, alors qu'avant il fallait déchiqueter de la viande crue, maintenant la bonne viande fond dans la bouche, quoiqu'au bord de la mer on mange plutôt du poisson, alors je ne sais pas encore ce que je vais faire, ce projet ne se réalisera qu'au mois d'août, le seul mois de vraies vacances, ce mois de l'année qui s'écrase de chaleur, qui aboutit au mois de septembre, les journées qui raccourcissent, les vacanciers qui s'en vont en masse, il ne reste personne, mais bientôt des vieux vont venir profiter des journées chaudes de l'été indien, c'est le cycle de la vie, on était ce qu'on était et d'un seul coup on devient ce qu'on est, c'est merveilleux, je ne m'en rendais pas compte, c'est venu sans le vouloir, sans l'être, un coup de pied dans une brique, ça fait mal, alors je suis passé à côté en me demandant ce qu'il y avaitdans ce plastique qui traînait sur le trottoir, mais rapidement je pensais à autre chose, une femme presque nue me disait quelque chose que je ne comprenais pas, elle me prit la main et la posa sur sa poitrine, et puis je passais devant une boulangerie qui sentait bon le pain chaud et les croissants, mais ça fait longtemps que je ne m'arrête plus dans les boulangeries, je n'ai plus faim pour du gras, ce gras qui réconforte, mais je n'ai plus besoin de me réassurer, je vis tranquillement sans avoir de problèmes

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