when is it now
dimanche 3 février 2013
hier j'étais ce que je ne suis plus aujourd'hui, ah aujourd'hui j'étais plongé dans une tentative de médiocrité, je nageais calmement quand j'ai croisé le regard d'une femme qui m'a fait fuir, que voulait-elle, ce n'était pas clair, j'ai pris une direction opposée à la sienne, et je suis parti sans rien dire, qu'aurais-je pu dire, tu es presque nue, tu es presque vieille, tu n'as presque plus d'espérance, ton corps se balance au bout d'un corde, un jour tu tomberas par terre le visage en sang, mais pour le moment tu nages, le regard tourné vers les autres, cherchant quelque chose, une aventure, un bisou dans le cou, une caresse au milieu des cuisses, une chair qui tombe, ah jouissance insensée tu nous fais saliver pour pas grand chose, ce que j'ai vu, c'est une fausse interprétation, un manque de maternité, une révélation de concupiscence d'escalier qui monte vers nulle part, car le corps à des demandes farfelues, idiotes, stupides, sans but, uniquement celui de la caresse, caresser un corps, le pénétrer, c'est un rêve, c'est une ambition, ce n'est rien par rapport au reste, ce reste qui est tout, qui est l'avenir, qui est la beauté, l'exemple unique, la version totale, le moment qui fait comprendre, l'instant magique, et puis la vie qui passe, qui ralentit, qui accélère, qui monte on ne sait où, qui plonge au plus profond des sentiments obscures et maintenant je suis moi, le moi qui pense, qui passe, qui prend ce qui arrive comme une solution facile
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