when is it now
dimanche 10 février 2013
ce fut bref mais intense, un moment extraordinaire, sans rien de comparable, une seconde de pur bonheur qui finit dans la nuit du désespoir, il ne me reste aucun souvenir, j'avance seul dans la vie, où étais-je, que faisais-je, tout est parti, un jour je sais, mais pour le moment c'est obscur, c'est un manque de lumière, mais je ne sais pas comment faire, tout est perdu, il faut que je passe le mur, je suis sûr que derrière je trouverai de quoi vivre en espérant vivre tranquillement sans m'inquiéter, mais le mur est très haut, je n'ai pas d'échelle et de toute façon j'ai le vertige, alors pas la peine de penser grimper là-haut, si j'avais une pioche, je pourrai creuser un trou, mais je n'en ai pas et je ne connais pas la profondeur du mur, je reste là à ne rien faire, quand d'un seul coup j'ai une idée, on dit que la foi déplace les montagnes, il suffit que je sois en position de croire, mais croire en quoi, je bute toujours sur un os, c'est la vie on croit être dans une situation stable quand tout à coup on pense à quelque chose qui ne va pas, que faire, en parler, attendre que ça passe, ce n'est pas facile, on voudrait que tout glisse dans une facilité déconcertante, mais la réalité est pleine de bosses, d'arêtes de poissons, ça se coince dans la gorge, vite du pain pour la faire passer, l'estomac va la digérer, la broyer, annulation des vacances, on avait tout prévu sauf l'imprévisible qui s'annonce au dernier moment, je crois que c'est possible, en avant sans crainte, demain est presque là
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