when is it now
vendredi 8 février 2013
j'en ai marre de me voir comme si j'avais encore de la patience, alors qu'il est urgent que ça bouge, la vie passe trop vite, je suis inquiet, vais-je devoir encore longtemps mentir, croire dans mes mensonges, vivre à côté de mes rêves, mais ne suis-je pas en train de rêver, je suis toujours entre deux passages, avant ou après, bien ou mal, d'accord ou d'abord, c'est toujours jamais, je n'y arrive pas, j'ai beau regarder, je reste bloqué dans la peur de la réponse triste, il est rare de tout de suite échanger dans le plaisir, ça prend du temps pour aller vite ne plus se comprendre, qu'est ce que tu dis, je ne te comprends pas, tu n'es qu'un égoïste, salut, de toute façon je n'y croyais pas, je suis bien seul, ça me convient, des mots, des morts, la vie simple qui commence le matin et finit la nuit, la belle nuit où je m'enfonce dans l'inconnu, ça dure plusieurs heures, c'est en me réveillant que je comprends d'où je viens depuis hier soir, un délire d'images écoeurantes qui se plantent en beauté, rêve ou cauchemar, ça dépend du moment, ça peut basculer rapidement dans n'importe quoi, on croyait tenir la barre ver un cap clair, mais voilà que je perds la notion du réel, tout s'échappe, ça va trop vite, où suis-je, que faire maintenant, qu'espérer, ça dépend de moi, suis-je fou, ça dépend des jours, par moment je pars et je reviens, ça ne m'inquiète pas, ça tourne dans un sens, ça me convient, ça m'irrite, ça me gène, ça me prend, ça me laisse, ça m'angoisse, ça c'est ma vie, des jours meilleurs, toujours mieux qu'hier, car hier est mort, alors vivons heureux
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