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demain approche en cachant son visage, il voyage sans qu'on le remarque et il attend le réveil, d'un coup il apparaît, à moitié dans la nuit, à moitié dans le jour, dix secondes passent, à l'attaque, je me lève, je peux me lever, première information de la journée, la deuxième c'est que je marche, je peux lever les bras au ciel, je peux ouvrir la bouche et la refermer, tout marche bien, et mes pensées, comment s'organisent-elles, vont-elles dans le bon sens, comment le savoir, c'est plus difficile que lever un bras, car dans le cerveau il y a un grand mystère, plus mystérieux encore que l'île de Pacques, car dans le cerveau il y a des millions de statues et de femmes nues, tout ça est mélangé dans une volonté évidente de masquer ce qui manque à l'humain, cette vision aérienne loin du corps et de ses pulsions, avec un cerveau utilisé à 100%, on devrait pouvoir vivre légèrement en ne pensant qu'au bonheur de vivre, car ce cerveau serait beaucoup plus fort que maintenant et serait capable de guérir toutes les maladies très rapidement, on pourrait vivre jusqu'à trois cents ans facilement, et peut être mille ans, mais ce n'est pas encore sûr, on en est qu'au tout début de cette étude, car pour le moment on ne sait rien de ce cerveau supérieur, on sait qu'il existe mais on ne le trouve pas, j'ai confiance, je crois que l'humain est capable de découvrir la vérité de la vie, il est capable d'aimer, c'est un signe évident de cette force du cerveau qui pousse l'humain à choisir l'amour plutôt que la haine, je suis dans l'espérance même si parfois je regarde mon sexe avec dégoût, me demandant si un jour je ne vais pas m'en servir pour posséder une fille que je n'aime pas, c'est terrible de vivre, on ne sait pas ce qu'on va faire, on se rassure en regardant ce qu'on a déjà fait, mais on fait comme l'autruche qui met sa tête dans un trou quand elle sent un danger, en pensant que ne voyant plus le danger, le danger disparaîtrait, l'humain fait la même chose, il met ses idées dans un sac en espérant que ça ne déborde pas, mais on sait que la vie est violente, elle pousse l'humain dans des extrémités dont il ne se relève pas
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