when is it now

samedi 9 février 2013

il le faut, il le fait, il le sait, mais le temps passe, rien arrive, tout commence à chaque fois, ça recommence, ça s'arrête, il faut recommencer du début, c'est comme ça qu'on peut aller loin, il faut relancer la s, le t, et le u qui veut dire you, mais ceci est une autre histoire, je n'ai pas le temps de tout vivre, il faut savoir attendre, rien est perdu, il faut juste comprendre que le moment est choisi, ce moment de maintenant, ce creux de la vague, l'écume de la vie, qu'est ce qui reste dans le reste, hier, il y a dix ans, ces moments vrais perdus dans la mémoire, tout à coup je me souviens, c'était il y a deux semaines, j'avais cru pouvoir commencer un nouveau cycle, alors que je ne faisais que répéter la même chose depuis des années, il faut que je fasse le tour des possibilités, ce qui me ramène à l'essentiel, ce rapide tournant dans la montée, un passage étroit qui ne manque pas de charme, la vie est belle, elle est grande, on peut s'y perdre, il faut s'attacher pour se souvenir, j'étais là hier, je suis là aujourd'hui, je serai là demain, aujourd'hui, nouvelle forme d'hier, une répétition, toujours répéter avant de commencer, c'est mieux, ça permet d'analyser la situation, avantages, contraintes, vais-je la voir encore une fois, cette fois qui me permet de grandir dans l'espérance de ne pas tomber dans le marécage, une solution de facilité, je suis trop fatigué pour aller aussi loin, je reste au plus près, tant pis je ne peux pas faire autrement, c'est ma vie, je ne fais que ce que je peux, ça me ressemble, c'est une histoire simple, jamais complètement fini, ça traîne dans les coins, mais c'est comme ça que je travaille, il m'est impossible d'être clair, tout est foncé, tout pourrit, tout disparaît, comment rester stable, tout bouge, tout est rien, alors je m'allonge et j'attends, là

Aucun commentaire: