when is it now

samedi 2 février 2013

lentement dans mon âme je passe à l'ouest de la position pour me retrouver face au soleil de ma vie, une ancienne situation qui se perpétue pour le plaisir de chaque moment, une incroyable vision intérieure, une chance qui se renouvelle chaque jour, un sourire en se levant le matin qui continue toute la journée, je m'emporte dans la nouvelle production, une nouvelle fois je m'envole dans la perte activée, tout de suite, ça me prend, violence de l'action, immobilisme, attente, rencontre vide, passage dans la descente de l'autre, cet inconnu au visage rond, que faire, je suis bloqué, il faut que je sorte, j'étouffe, je suis mal, que va-t-il m'arriver, je ne veux rien, vite je vois une porte, j'espère qu'elle n'est pas fermée à clé, je passe rapidement le long d'un mur jaune, je comprend qu'il est vain de vouloir partir car ma vie c'est comme ça que je la vis, dans une position confortable au centre mais des extrémités difficiles à maintenir dans la sagesse, alors je fonce à tout allure dans la réalité abordable, je trouve un chemin correct, je continue sans peur, je suis là où je suis, je prends mon temps, que peut-il m'arriver, en général il n'arrive rien, alors pourquoi d'un seul coups devrais-je rencontrer le bonheur extérieur, je vis à l'intérieur, tout est bien organisé, le point, la virgule, le guillemet, une phrase jaune, une chambre verte, un trou noir, et des chaussettes rayées bleu et rouge, je suis content, le bonheur est là, je respire sans m'en rendre compte, toute la vie est cachée et je suis juste à côté d'elle, une passion vive, des moments rapidements fermés pour comprendre ce qui se passe, des années pleines de rien qui rigole, que c'est drôle, ça me fait du bien

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