when is it now

mercredi 6 février 2013

quand je vois ça je me dis que ça va bien, comment autrement essayer de passer toujours au même endroit, c'est usant mais c'est la vie, on voudrait faire autre chose, mais ce n'est pas possible, il faut attendre et peut-être un jour il y aura une ouverture, mais ça sera peut-être trop tard, car ce qu'on cherche c'est une correspondance entre ce que je veux et ce qui est possible de faire, donc je suis à la recherche maintenant pas dans dix ans, où serai-je dans dix ans, je n'en sais rien, alors que je sais qui je suis maintenant, ça me plaît de savoir qui je suis, car je sais qu'il est possible d'aller loin dans la découverte des passions internes, ces pulsions qui viennent de loin et qui vont loin, car l'humain est capable d'aller très loin sans fumer de drogue, il suffit d'aller loin, ça ne prend pas autant de temps que d'aller à New-York, c'est une position vers un rêve précis qui revient en boucle, je suis assis sur une chaise et cette chaise est blanche, je suis noir, la chambre est rouge, je tousse un coup, ça devient bleu, je prend une tasse verte qui est sur la table rose, je regarde ce qu'il y a dans la tasse, tout à coup je m'envole, je pars sous terre, vers le noyau en fusion, la température augmente, je deviens blanc, je suis assis dans un train qui va sous la mer, de l'autre côté de la fenêtre je vois passer des requins marteau et des raies manta, je ne sens plus mes mains, de chaque côté de mon torse j'ai des nageoires, mes pieds se transforment en queue de poisson, rapidement des ouvriers du bâtiment détruisent le train, je me retrouve dans l'eau, je nage, c'est le bonheur, quand je suis fais prisonnier dans un filet de pêcheur, je suis remonté à la surface, à l'air libre, je redeviens quelqu'un, les pêcheurs sont étonnés, on me sort du filet et on boit un café ensemble

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