when is it now

mardi 27 octobre 2015

ce qui est possible c'est de prendre du temps

ce qui est possible c'est de prendre du temps pour dire que tout est possible une fois qu'on fait le tour c'est encore fait dans la mesure de rendre le temps disponible car pour cette fois on est capable de craindre la chute car après tous ces moments de réunions il faut s'isoler et penser à ce que je fais ici, car le projet n'est pas défini, il faut en plus avoir de la patience pour ne pas sombrer dans l'ennui ce qui me plait moi aussi pour la plupart du temps c'est de faire quelque chose que je pense être une source de plaisir, mais comme ici il faut avoir le temps de perdre son sourire, ce que je trouve être une calamité, car pour vivre peu de temps faut-il avoir une science ouverte sur le temps court, ou bien des effort sur le long terme pour donner de l'air aux projets qui sont mis dans des boites hermétiques pour éviter que l'aire ne vienne gâcher le produit, ce qui fait que pour l'instant on ne sait pas à quoi ça ressemble, ce qui me donne de la tension, car pour avoir une vision complète, il faudrait quand même savoir de quoi on parle, et quand je suis souvent en déplacements je cherche toujours à m'assoir pour me délasser, mais aujourd'hui il faut aller partout sans un instant de pause, ce qui est sûrement un style importé des États-Unis, car moi en tant que français je pense donc j'essuie, ce qui place le débat sur un autre plat qui consiste à toujours discuter de l'autre dans une ambiance juste bonne qui aurait de toutes façons été alerté par exemple dans le souffle chaud d'une bière tiède, mais comme la martyr des intellectuels est passé sous silence, il faut avoir une bonne constitution pour apprécier par le passé qui illustre le présent ce qui veut dire que tout effort est payant, mais quand ça se passe il faut quand même avoir un peu d'aisance en attendant la chute pour que dans un rayon de dix kilomètres on assiste à une version nouvelle du randonneur à vélo, car pour vivre en 2015, je suis sûr que tout est fait pour amoindrir la dureté, car dans un silence qui en dit long on ne parle pas des conditions de circulation comme si on avait sur la conscience un poids qui vient de la réalité mais aussi avec des mesures conservatoires qui donnent toute la sauce quand depuis un ans on imagine le futur des pèlerins qui marchent à pied dans l'espoir de perdre leur souffrance comme étant un obstacle à leur envolée vers de l'autre côté qui dort dans la chambre avec son souffle régulier et un manque total de de pudeur  

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