when is it now

mardi 5 février 2013

pour commencer je me lève le matin, j'ouvre un oeil, je suis chez moi, tout le monde dort, il est encore trop tôt pour faire une sieste, alors je me lève et je cours dehors en pyjama, c'est un cauchemar, je m'habille pour aller dehors, comme ça je passe inaperçu, je n'aime pas attirer l'attention sur moi, je préfère rester dans l'ombre, ça me fait du bien surtout le dimanche en fin d'après-midi, quand on sait qu'on se dirige vers le lundi, un moment fragile qu'il ne faut pas négliger car tout moment est à prendre avec précaution, pour savoir où on va et comment on y va, il faut faire attention, une mauvaise préparation entraîne dans de drôles de situation, ainsi pas plus tard qu'hier, je ne sais pas pourquoi, je suis parti sans y penser d'un endroit neutre, je ne pensais à rien, et d'un seul coup je me suis trouvé au milieu d'une troupe d'éléphants blancs qui broutaient l'herbe, je fermais les yeux pour être sûr qu'en les ouvrant à nouveau cette image aurait disparu, mais non, ils étaient toujours là ces pachydermes, mais quelque chose avait changé, ils n'étaient plus blancs mais roses, j'avançais prudemment quand au loin je vis un policier qui arrosait une fleur, j'allais vers lui, il me tournait le dos, je lui dis excusez moi monsieur le policier, il  se retourna et quelle ne fut pas ma stupeur en voyant son visage qui était celui d'une grenouille, il me dit quoi, quoi, je partis en courant dans une petite rue qui se trouvait là, dans quel monde avais-je atterri, pourtant hier encore j'étais chez moi, chez moi, bien sûr, il faut que j'y retourne, c'était hier, c'est aujourd'hui, aussi vite que je peux et en évitant les crocodiles et les lions, j'arrivais chez moi deux heures plus tard, j'ouvre la porte de mon appartement, j'eus de la peine à l'ouvrir car à l'intérieur il y a avait une jungle de lianes et de plantes de toutes les couleurs, une grosse araignées arriva devant mon nez, je claquais aussitôt la porte, quel spectacle de désolation, c'est alors que la porte de la cave s'ouvrit et je vis apparaître ma femme, elle me fit signe de la suivre, et nous descendîmes jusqu'en bas sans faire de bruit, elle me montra un endroit sombre, je m'approchais quand, je me réveillais en sueur

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