when is it now
samedi 16 février 2013
un jour unique, des fois multiples, des occasions, des manques, de la certitude et tout ça pour rien, ça ne sert à rien, j'ai cherché pendant longtemps à quoi ça pouvait servir, mais je dois dire maintenant que ça ne marche pas, j'en suis triste et même temps je m'en moque, car je suis quelqu'un de responsable, ce que je fais je le fais en certitude de croire dans ce que je fais, je m'investis complètement dès l'instant où je sais que je suis sûr d'y arriver, comme ça dès le départ je suis prêt à comprendre ce que je fais, c'est sûr à 100%, environ, je ne compte pas les cornichons, ou les histoires qui dorment debout, moi je suis assis quand j'écris, c'est pour me stabiliser, autrement ça partirait trop vite, je ne maîtriserais pas l'angoisse de ne pas exister, pour le moment ça va, ça ne me fait rien, mais je sens en moi ce manque terrible de ne pas pouvoir aller là où je pourrai aller à condition de comprendre que le moment est bien choisi dans la mesure où je suis capable de croire en moi un peu plus que d'habitude car j'ai une habitude de ne pas faire ce qu'il faut pour me positionner dans la bonne direction, c'est un choix, c'est aussi un besoin, il m'est essentiel de pouvoir continuer quelque chose qui me tient au coeur, il bât depuis 45 ans et je sens la pression qui monte, je trouve l'équilibre en exerçant une pression inverse, c'est en lâchant qu'on peut passer en haut des possibilités affectueuses, des sensations agréables, une envie pressante de décharcher la cargaison, ça ne tient pas en place, il faut sans cesse recommencer à joindre les deux bouts, mais je sais qu'on ne peut pas faire autrement, c'est notre vie, on n'est pas capable d'aller ailleurs, il faut qu'on reste ici, maintenant,
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