when is it now

lundi 30 mars 2015

ce que j'attends n'est pas aussi près que loin

ce que j'attends n'est pas aussi près que loin dans une attente vérifiable qui se permet quelques fois de prendre un altitude de croisière alors que nous passons au-dessus des Alpes, mais voilà qu'un vent contraire vient m'alerter que nous descendons trop vite et que nous risquons de nous écraser, alors je hurle, je ne veux pas mourir maintenant, j'ai encore beaucoup de chose à faire, inutile d'avoir peur, il faut juste que je vérifie votre espérance de vie, vous avez 18 ans, vous revenez d'un voyage de découverte linguistique en Espagne et je vois que votre vie s'arrête à 10h40, c'est curieux je ne vois rien d'anormal dans votre anatomie, donnez moi une minute, je vais vérifier l'état mental des pilote, le commandant bord rien à signaler si ce n'est une envie de faire pipi dès que l'avion est en vitesse de croisière, même pour un vol d'un heure, l'autre, oh la la, un psychopathe qui vit dans un rêve et qui va entraîner 150 personnes dans un cauchemar, voilà pourquoi votre vie bascule dans le paradis aussi rapidement vous ne pouviez pas savoir que les pilotes pensaient bretelle plutôt que ceinture, et pour apprendre à faire des bulles faut d'abord avoir un pratique de la patience dans des endroits enfouis dans la terre, ce qui n'est pas encore déterminant mais avec la foule il faut se méfier on ne sait jamais dans quel sens ça va, surtout si on a mis le cap sur des îles qui ne sont pas sur la carte, mais voilà qu'au moment de foncer sur la montagne un voix dit, hep vous, quelle heure est-il, le pilot qui était plongé dans une rêverie de tuer 150 personnes, se réveille et voit ce qu'il fait, un peu plus et on était tous morts, mince alors pulvérisé façon puzzle, mais pourquoi je veux faire ça, je suis complètement fou, et j'entends quelqu'un qui tape contre la porte, je le connais, c'est le commandant de bord, il veut revenir dans le cockpit, mais pourquoi je ne fais rien, je suis comme bloqué et je fais descendre l'avion alors qu'on est pas encore arrivé à Düsseldorf, mais je n'ai pas envie d'arriver, je voudrais rester pour l'éternité, et comme l'avion a une capacité limitée de voyage, à un moment ou à un autre il faudra atterrir alors que si je continue à diriger l'avion contre la montagne je vais gagner mon ticket pour l'immortalité, mon nom sera associé dans le monde entier à une folie d'un copilote qui a su déjouer les sécurités censées protéger l'avion des attaques des terroristes, moi le petit Andreas plus fort que ces ingénieurs qui ont pensé mettre une porte blindée qu'on peut bloquer grâce à un petit levier qu'il suffit de descendre, heureusement que j'étais là ce jour pendant la formation parce que pendant 6 mois j'ai du m'absenter pour raisons médicales, c'est à dire que je suis fou depuis des années, quand j'étais enfant j'étais normal, mais un jour, il faisait beau j'étais dans un jardin et d'un seul coup je me suis senti mal, j'ai eu des visions d'avions qui s'écrasent, je fus anéanti, ça ne m'a pas empêché de poursuivre ma passion pour l'aviation et tout ça pour ça, une escalade qui finit en eau de boudin avec pour la science un défi à relevé, car comment se fait-il qu'un avion bourré d'électronique ne peut pas être limité avec l'incapacité pour un pilote de faire descendre l'avion en-dessous d'une altitude quand il survole une montagne, ou alors comment frire des bananes en attachant au piquet un élastique capable de faire le tour de la table en s'appuyant sur les voyelles comme pour envoyer le message que les nouilles sont cuites, ce qui ne pourrait pas se faire si on avait pas avant appuyer sur le tir

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