when is it now

lundi 30 mars 2015

quand je me réveille je vois des univers

quand je me réveille je vois des univers incroyables mais ça ne dure pas rapidement je vois que je suis dans ma chambre et je ne me souviens plus de ce que j'ai vu dans la nuit, et comme je fais ça depuis longtemps ça ne change pas et ça devient même quelque que chose que je tente de découvrir en faisant attention à ne pas atteindre la limite qui voudrait me faire croire que la mer est bleue depuis que le ciel est mis en liberté de faire ce qu'il veut à condition de remplir un document qui lui donne accès à la salle de lecture, ensuite quand il aura compris que tout ce qui se passe est le résultat d'intérêts contradictoires et que c'est pour ça que l'humain galère depuis des siècles en ne pouvant jamais apercevoir ce qui manque le plus à l'humain, cette vision débarrassée de l'envie de posséder, ce genre de mention est rare, ça n'arrive que quand tout est fait à tel point qu'on ne peut plus avancer, il faut trouver une autre solution et comme tout est fermé, il faut avoir l'audace de croire que c'est ce manque qui est le plus facilement abordable car dans la vie il y a un moment d'attente qui précède le moment d'action si ça convient il n'y a plus qu'à faire ce qu'il faut faire rapidement et comme toujours c'est une fuite en avant qui est proposée, ça ne change rien seulement il faut partir à la découverte de soi dans des trains, dans des avions blancs, des baleines bleues, de poissons jaunes, et pourquoi pas un  temps ouvert sur le chaudron pour que les cendres localement fortes, soient soumises à un contrôle serré des agents des la force spéciale en Bosnie, et comme c'est un jour de fête il faut y aller doucement, pas la peine d'effrayer les pingouins qui se se mettent en groupe pour éviter de souffrir du froid, mais quand ça arrive il faut bien avouer que tout ce qu'on a essayer de faire c'est le tour de l'après, ce qui ne se fait pas tout seul, il faut y aller, comprendre ce que c'est, avoir la franchise se dires que ça aussi c'est une joie, même si ça se compte jusqu'à deux, et quand c'est une ferme ancienne on peut aller jusqu'à trois, mais avec un stock de bananes qu'il va falloir mettre dans un espace de jungle, ça c'est ma faute, j'avais envisagé de contrer l'offensive en me mettant dans une situation facile qui pourrait se mettre à l'abri des envahisseurs, mais quand j'ai réalisé que sur le flanc gauche ça bougeait plus que prévu, je me suis dit que c'était l'heure d'affronter l'ennemi, je me suis donc mis en costume d'époque avec une lourd chape de plomb et avançant avec difficulté j'ai gonflé des ballons qui m'ont permis de décoller, du coup j'ai vu tout la scène, des monstres des cavernes passaient sur le pont, plus tard dans la soirée j'ai du redescendre pour manger, et puis dans la nuit on a sécuriser le périmètre en faisant un carré sans as dans l'idée de surprendre les assaillants qui ne comprennent pas l'humour, et quand j'ai vu que ça se mettait à joindre les deux bouts, j'ai pris mon épée et en faisant attention parce que ça coupe bien j'ai tranché la corde, alors tout a sauté, la bière, le toit du voisin, les monstres des cavernes, le ciel est devenu bleu, les fleurs poussaient de partout, la vie revenait par l'ouest, un renouveau ancien qui avait mis le temps d'arriver après avoir baigné son cul dans l'océan pacifique, et puis pour fêter le retour du printemps, je pose mon verre sur la table, alors que tout le monde est ivre, et je me mets à chanter une chanson douce, alors dans un sursaut national on se met au garde à vous et on prend un poteau on le met dans la terre on dit ceci est fait pour toujours 

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