when is it now

mercredi 24 octobre 2012

si j'avais vu ce que je savais, mais il m'a fallu du temps pour savoir ce que j'ignorais, un ensemble de situation, d'angoisses, de rires, une essai facile pour être au mieux de sa vie, maintenant tout va bien, ma jeunesse est sage, mon présent est fiévreux, mon avenir incertain, tout va bien au milieu des ennuis variés, malgré la pression je réussis à comprendre que la légèreté passe par là, un moment précieux, cet instant où tout existe calmement, c'est le plaisir d'être seul dans ses rêveries, hier j'ai péché des poissons dans une eau noire, ça ne me dérange pas de voir ce qui ne va pas, j'avais oublié de dire que samedi il fallait ouvrir la fenêtre, mais comment aurais-je pu faire des choses alors que j'ai toujours l'impression de prendre l'accessoire pour de la vérité, alors que tout est dans un moment, le moment d'après il ne reste rien, tout s'en va, tout revient, c'est un passage précis, on avait le temps, des années sans projet, d'un seul coup, la panique, le temps passe, il ne s'arrête pas pour prendre une bière et perdre deux heures, il avance tout droit sans un regard pour l'espérance humaine, les corps tombent, les esprits roulent dans la perte des identifiants, les codes secrets, les places incertaines, l'envie de passer un moment, le pour et le contre, un moment, hier, aujourd'hui, jamais, toujours, une grande précision, un millimètre, la vie se passe dans un espace minuscule, entre la naissance et la mort, il y a un millimètre d'espérance, tous ces jours en ne pensant qu'à soi, ses plaisirs, sa réussite, et rien pour l'autre, si on faisait la somme des égoïsmes, on irait jusqu'à la Lune, mais l'histoire de l'humanité est aveugle, elle ne voit pas les attentes des égoïstes qui ont vécu depuis des millions d'années, ces attentes sont humaines, elles sont courtes, elles sont vaines, tout est vain, les jours passent sans rien apporter

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