when is it now

samedi 27 octobre 2012

l'aventure quoi mais je suis là, dans une position incroyable je vois le moment de partir à la rencontre du contre, de l'envie, de l'habitude, tout est là, il n'y a plus rien, c'est le désert, le plaire, le croire, tout s'en va, je ne suis plus ce que j'étais, je vois devant moi, il y a des heures, des jours, des passions, des ennuis, la nuit, le sommeil, et maintenant tout se tait, je suis seul, je me place en avant, c'est comme ça que je vais aller loin, il faut se dire que tout est possible, un jour, suffit, une envie, un rêve, et c'est parti pour toujours, toujours qui s'arrête un autre jour, c'est une histoire de jours, ces jours qui passent sans rien dire, mais avant tout je dois dire que je suis quelqu'un, un, quelque un, une possibilité de construire un monde imparfait, une certitude qui passe, la vie est une expérience, je suis au début de quelque chose, je ne sais pas quoi, je ne vois rien, je ne sens rien, tout ce que je peux faire c'est tracer un trait sur ma vie, une ligne rouge qui passe au milieu de mes jours, depuis longtemps je suis un passage vers le sage, vers l'équilibre, malgré toutes les frustrations, tous les manques, c'est l'histoire de ma vie, rien ne change et c'est bien ça que je cherche, que rien ne change pour continuer comme avant, une garantie de bien-être, un plaisir qui se reconduit automatiquement, c'est comme un rêve d'enfant, est-ce réalisable quand on est adulte si loin de l'innocence, il y a un âge où on calcule, les taux d'intérêt, le rendement annuel, le poids de la fiscalité, toutes choses que l'enfant met dans une glace à la crème en essayant de ne pas la renverser et de perdre ainsi toute son désir dans le caniveau, en grandissant on ne prend plus de glace à la crème car on n'y met plus toutes ses envies, elle sont allées ailleurs, vers la relation irrationnelle avec les autres, la fusion des regards qui disent oui, je veux bien partager mon intimité, c'est le grand jeu de la vie, des gagnants, des perdants, de l'ennui, de la passion ridicule, et tout ça s'en va un jour, le dernier

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