when is it now
vendredi 20 mars 2015
c'est en faisant quelque chose
c'est en faisant quelque chose qu'on s'aperçoit un jour qu'on est arrivé depuis longtemps dans cet espace, mais que ce qu'on pouvait voir c'était autre chose qui ne correspondait pas à l'antenne fixée sur le toit mais en-dessous des souterrains dans la cave du voisin, et comme toujours en pareil cas c'est le moyen qui prend la plume pour monter aux autres que sans lui on aurait pas pu arriver premier au concours de saut de cornichons dans un dégagement de toute beauté des poireaux plumés, mais ce qui m'a encore plus étonné c'est de voir l'adresse des otaries volantes, qui ont bloqué pendant une heure la baignoire du salon puis vers cinq heures j'en ai eu assez et je suis rentré chez moi, car dans la vie on se blesse, on se meurt, et on n'y fait pas attention, car si on avait le compte exact de ces moments qui passent en laissant un trou quelque part entre le parquet et l'entrée, une fois que c'est fait on ne peut plus réparer, alors dans une recherche de fantaisie directement branchée sur mes neurones je crois les mots pour en faire des brumes hivernales, ce qui se passe en été dans un château en Écosse, et pour la première fois j'entends parler le muet, ce qui me remplit de joie, comment aurai-je pu penser un jour que tout ça soit fait en même temps, de l'arbre à la souris, en passant de l'armoire à l'antilope, que faire des paquets qui sont dans le grenier, j'écoute mon corps dans l'espoir qu'il me donne une réponse, mais avec lui il ne faut pas être pressé, ça peut prendre des années je suis obligé d'attendre que ça passe en faisant des tours dans l'errance du matin, toutes ces heures du printemps obligé de faire ça pour ne me souvenir que demain c'est fini, et pour que tout soit clair, une question reste en suspend, que fait-on des blessés, pour manger ça va mais pour pour dormir ça devient difficile, on ne sait pas si le matin on bricole pour construire un banc ou alors on reste à boire du café, je ne crois pas qu'on va le faire longtemps, c'est vrai que j'aimais bien cette ambiance jeune, mais là j'en ai marre, je veux sortir du cercle et me promener seul dans la forêt, et comme cette jungle est peuplée d'animaux dangereux, je prends avec moi mon parapluie qui me permettra de m'envoler devant le danger et je salue tout le monde ce qui fait plaisir à certains mais de la peine à d'autre, mais c'est là vie, je pars, et dans le silence qui suit je comprends qu'ils sont tous morts, ça me surprend un peu mais en même temps j'avais senti que le moment était venu que tous le monde se suicide, et ils y sont arrivé, ce qui n'est pas facile car il faut tirer en même temps pour que tout le monde meurt en même temps avec le risque que quelque uns ne soient pas morts, je plains ces survivants qui seront obligés d'errer pendant des années ne comprenant pas pourquoi ils ont été sauvés alors que le projet était que tout le monde parte pour éviter la fin du monde sur la terre, alors à quoi ça sert de vivre si c'est la fin du monde mais comme on est dans la jungle on ne sait pas ce qui se passe autour mais ce que ça fait ensuite c'est mystérieux, car l'humain est capable du meilleur comme du pire, ce qui n'est pas certain mais actuel pour que ça continue de vivre simplement sans se poser de question, on est là à respirer, pendant que le soleil explose, une grande faiblesse me prend tout à coup, suis-je en train de vivre ou simplement suis-je en train de pourrir, vite je me dépêche de passer sur le pont, comme ça je suis hors de l'eau et le bateaux qui passent dessous, vont-il être dans ou dehors ou alors durant tout ce temps
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