when is it now

mardi 24 mars 2015

le pardon avance au point 0,

le pardon avance au point 0, ce jour est pour la venue au monde, un saut dans l'espace, des gens qui montent par la même pente que jadis on pratiquait dans l'espoir de voir ce qui se passe en haut mais maintenant on est sûr que ça change de fois une ou deux au maximum, et quand je retourne en bas j'ai comme un mois d'avance, ce qui se passe gentiment, dans un temps ouvert à la rencontre, une petite porte qui voudrait grandir me dit un jour qu'il neigeait, tu sais que tout ce que je cache n'est pas encore une fois mais deux fois, alors que c'est pour ça que je conçois bien l'espace qu'il y a à vouloir ce que c'est en même temps que pouvoir faire ça en se disant que cette fois je vais bien me balancer pour atteindre le ciel, mais quand ça s'annonce je n'ouvre pas, j'attends que ça me montre de quoi c'est capable, une maison à vendre, des gens drôles, de la tête en fête, et pourquoi pas un gentil monsieur qui me dit madame oui j'entends votre demande mais en ce moment je suis fermée à clef et la porte en est désolée, mais à ce moment là je dois la quitter pour aller voir ce qui se passe plus bas, car je vois des lumières qui sont dans la vallée et je me demande bien ce que c'est alors rapidement je prend mes skis et je fonce tout droit, bientôt j'arrive dans la crème, c'est un délice mais il ne faut pas en abuser, si je veux rester plus simple que ça en fonction des intérêt principaux qui me poussent à être toujours celui que je suis sans mentir et avec la prétention de penser que ça peut aller, ce qui n'est pas pour être mis dans toutes les bouches, mais pour que ça continue à rêver, il faut dire que c'est bien fait,  des endroits uniques, des paroles tendres, de la musique douce et des pieds fins, et dans la suite royale des fauteuils anciens, des tapis d'extrême orient, et pour le plaisir un corps qui m'attend pour me faire payer une fortune, mais là je suis obligé de m'arrêter, ce n'est pas du tout ce que j'avais prévu, car moi aussi j'ai envie de rire, alors que c'est plus bas, juste à droite en passant devant l'ancien four à pain qui est maintenant devenu une banque pour que les gens puissent passer plus facilement de riche à pauvre en passant par la case départ, et en annonçant à qui veut l'entendre que c'est un passage unique où tout le monde peut aller à condition de bien voir que c'est mieux qu'avant et que pendant un court instant on perd ce qu'on a gagné et comme ça on a le droit de partir plus vite pour gagner l'aéroport qui va être fermé dans une heure, car on attend un tempête de sable en plein été, c'est un peu surprenant mais il faut voir que le destin ne s'embarrasse pas de détail, si c'est aujourd'hui il n'y a aucune raison de croire autrement, c'est comme ça que ça se passe en général, ce qu'il faut c'est être, ensuite on passe du temps à crier, et quand c'est mercredi on se souhaite une bonne soirée, et vers minuit, un spectacle de rue tout en hauteur, ce qui me fait penser qu'il faut que je sois tout de suite dans la chute, mais tout ce que je fais c'est de prendre des excuses et de les balancer dans la mer, comme ça je suis sûr que tout le monde croira que je ne suis pas celui qu'on pense pouvoir être en voyant simplement un geste que j'ai laissé traîné trop longtemps dans l'incertitude de faire le bon choix mais maintenant je n'attends plus de justification car j'ai découvert que tout je fais c'est un bon moment qui coule ensuite au fond de la mer, donc si je comprends bien ce que je fais là c'est pour simplement passer du temps à écouter mon corps et comme ça je suis fait dans la semoule pour les grains

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