when is it now

mercredi 27 avril 2011

vers un passage étroit, au bout un lumière, c'est la cuisine, je m'étais levé en sueur au milieu de mon lit et de la nuit, oubli de l'organisation, j'évacue une angoisse de mort, il est quatre heures du matin, c'est l'heure des condamnations à mort, est-ce la mienne, je doute, je n'ai pas l'âge de mourir, même si je sais qu'à mon âge ça peut-être foudroyant, une histoire qui s'arrête bêtement, que la vie est bête, on voudrait nous faire croire que la vie à un sens, il suffit d'aller passer ses vacances en Syrie ou en Libye aujourd'hui pour comprendre que la vie s'arrête brutalement sans explication, car dans ces pays il suffit de sortir de chez soi pour se faire tuer, alors qu'en Europe on risque surtout de se faire écraser par un fou alors qu'on attend l'autobus, on attend que ça frappe, pendant qu'on attend on joue aux cartes

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