when is it now

lundi 23 mai 2011

j'étais pas sûr de moi, quand je pense à ce que j'étais je me dis que je suis encore comme ça, je ne sais pas quoi faire pour changer, tout est doute, misère, acceptation, pas de confiance, alors je passe par dessus, je ne peux pas affronter, il faut toujours que jamais je peux, c'est une constante dans ma vie et pourtant j'ai déjà dépassé les 40 printemps, ou plutôt des hivers doux, chez moi tout est doux, ça avance et ça recule sans qu'on se dise qu'on avance, un sur place commode qui ne dérange personne, je suis l'anonyme qu'on ne voit pas, sauf dans la rue où les gens se poussent quand je les croise, je ne fais quand même pas exprès de m'écarter pour éviter de ne pas exister du tout, mais il resterait quand même le regard, ces regards qu'on échange comme si on avait pas fait exprès, en réalité on est attiré sans le savoir par certaines personnes qui arrivent dans notre premier champs de vision, celui des ombres lointaines, on sent que quelqu'un arrive, on ne le voit pas encore précisément, mais comme un aimant mon regard est attirer pour vérifier ce que je souhaitais une seconde avant, et je suis déçu, car ce que j'attends n'existe pas, peut-être faut-il mourir une fois pour connaître la part manquante, le corps est incapable d'approcher la vérité, on se ment, on ment aux autres, par peur, par envie, juste par ce qu'on a faim d'un peu d'inutile, une phrase pour ne rien dire, histoire de commencer une histoire qui finit mal, pour avancer d'un pas attention à ne pas tomber, par contre il n'est pas nécessaire de croire que le ciel va tomber devant nous, car ce qui arrive est tout à fait vain, à quoi sert de passer, il faudrait quand même arrêter

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