when is it now

mardi 31 mai 2011

pour aller bien il faut, aller bien, aller bien, aller bien, ensuite on va mal, on va mal, on va mal, on recommence jusqu'à ne plus savoir ce qui se passe, l'indifférence arrive, on ne sent plus rien, il était, maintenant je m'enfonce mais je garde la tête hors du corps, l'équilibre est atteint encore pendant une minute, c'est énorme, la vie se déroule sous nos yeux, tout va bien, j'attendais dans l'angoisse, allais-je réussir, hé oui, oui, oui, je peux, c'est une réussite complète, il n'y a pas d'ombre, la lumière est partout, mais comment est-ce possible, d'un seul coup je me vois, le ridicule de la situation, j'étais heureux, que suis-je devenu, une marionnette qu'on agite, voilà la vie idiote qui passe, quand pourrais je avancer sans penser, l'amour de moi tranquille, l'amour des autres passion, je perds pieds, que faire d'autre, attendre que ça passe, si je pouvais comprendre pour maîtriser les nœuds,  je me casse les dents, ce n'était pas la bonne façon, tant pis je reste dans cette dimension, je commence à en reconnaître les coins, par contre je n'essaye pas d'aller au centre, c'est trop chaud, de toute façon je suis fait pour essayer, on ne se refait pas, je m'accompagne comme je peux, quelque fois il part trop loin, je ne le suis pas, mais avant tout il n'y a rien qui puisse me faire changer d'envie, cela fait trop longtemps que je me suis engagé dans cette voie pour redescendre, ça serait la chute nerveuse, l'édifice s'écroulerait, je serais bon pour l'asile de fous, en avant et rien d'autre, les jours passent et à chaque fois je monte d'un cran sur une échelle qui en compte des millions

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