when is it now

samedi 9 mai 2009

allons-nous recevoir le moment de se dire prêt de partir sans se douter de la douceur de rester plus longtemps, mais il faut avancer jusqu'à la ligne de confiance en certitude béante, quand le cercle est percé, c'est la ruée des possibilités dan la périphérie de la poire, après le fromage, quand l'estomac est à la portée de la satisfaction immédiate, à trois je sors, mais non, il faut encore attendre, près de la porte de lumière, assis dans l'ombre du doute, comment croire quand la chair est oblique, perte des sens, abandon de souveraineté, la venue au monde est la condition essentielle de venir en terrain neutre, patiemment construit pour édifier la pyramide de la société, c'est un moment favorable au restaurant du coeur, juste après le foie, mais là, pas de transit intestinal, juste une crotte superbe, quand les cierges s'allument, anges en nombres, l'ordre règne, le chèque à la fin du mois, sans se contredire, descente progressive vers le trou, aucune réaction, le corps s'abîme par morceaux, des blocs qui tombent dans la mer, retour à la névrose, lentement dans mon âme circulent des êtres aux confins de la vérité, ils sont loin, je suis prêt, à quoi, la question n'a pas de réponse, c'est en suspend, une date, l'autre n'est pas encore gravée, alors je saute de joie de me voir dans le miroir, peu importe à quoi je ressemble, je suis sur la terre pour respire par petits coups, sans faire la chienne en chaleur, juste des mouvements de survie dans un univers en mouvement, mais moi je ne vois que le petit carré de mon existence, un petit morceau de verdure mazouté, oui je sais que je peux dire, mais encore faut-il être un peu, mais beaucoup plus, ça dépend de la culture de patates, si tu as la patate douce, alors c'est catastrophique, pas moyen de verser une larme de crocodile affamé, reste le placard de l'entrée, là tu peux trouver la chance de passe un bel été, mais quand même c'est une question intéressante,

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