when is it now

lundi 18 mai 2009

je me suis aperçu dans la vitrine d'un magasin, quelle surprise de me voir comme quelqu'un d'autre, un inconnu que je croise, et non, c'était moi que je croisais par hasard, la surprise passée, je me mis à réfléchir, qui que quoi dont où, après quoi je pensai à autre chose, c'est comme ça que ça fonctionne, une pensée chasse l'autre, on ne peut pas se concentrer sur l'essentiel, sans arrêt des interruptions de séance bousculent le programme établi, ce qui est prévu est oublié, mais un jour de pluie, quand l'ennui devient un art, une vision apparaît, c'était bien, ça va ce n'est pas trop long, mais ça en dis long sur l'expérience neuro apéro des soirées bien arrosées, une fois le compte établi, on peut consulter l'état du foie, on appelle ça l'expérience d'un homme, l'homme, le vrai, boit, et le ventre s'arrondit, sans pouvoir accoucher, ou alors d'une souris, façon de parler sans accent, mais j'oubliais l'essentiel, l'utilité passe devant tout le reste, pour ainsi dire le vain, la bouteille est vide, mais nous on est plein d'hommes qui penchent pour ne pas tomber, plus on avance dans la vie plus on est équilibriste, d'un côté l'espérance, de l'autre la dépression, l'enjeu est de rester sur la corde, trop d'espérance pousse à la dépression, et trop de de dépression pousse au suicide, au milieu j'ai un peu des deux, chacun son tour, y'en aura pour tout le monde, ces heures vident qui résonnent dans un trou, ces minutes de soleil pleines de lumière évidente, juste après on s'écrase dans la joie, oui, j'existe et je suis nul, l'ego en prend un coup, mais un petit coup c'est agréable, ça vaut mieux qu'un grand choc,

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