when is it now

mercredi 27 mai 2009

le parcours est en moi, des kilomètres de questions, à chaque carrefour une réponse, en forme d'accident de la vie, la vie s'arrête donc ici, je commence à comprendre le sens premier de la vision immédiate, aucune pensée transversale, direction centrale à majorité silencieuse, avancée en bon ordre, un pas dans le vide, préparation du deuxième pied, équilibre instable, l'envie de rire à l'intérieur de la cage me prend en me voyant essayer d'en sortir, quoi de plus drôle que de voir un humain prendre de la cire pour coller ses ailes, depuis Icare aucune évolution, les rêveur sont aussi donquichotte que sang chaud, incapables de faire du mal par intérêt personnel, l'idée est grande mais l'homme petit, que faire de ses boyaux quand les yeux sont tournés vers la lune, l'estomac ne voit rien de magique, il digère mécaniquement des aliments qui n'ont rien d'aérien, tout cela pèse sur la vision, au fil des années c'est de plus en plus lourd, le cerveau est plein à rabord, il penche vers le trou, ça y est c'est fini, place aux nouveau-nés, que vont-il faire, du sur place, l'humain est incapable de prendre du recul, il est en plein dedans, son corps l'attire vers la terre quand son esprit voit la mer, le lieu originel de la vie depuis longtemps abandonné au profit des pieds qui ont donné aux hommes une plus grande liberté, que d'eau que d'eau disaient-ils, insatisfaits de barboter, cela prit deux millions d'années, et un jour, c'était un mardi, un poisson à sorti de dessous ses écailles des pattes velues, venues d'on ne sait où, c'est la part d'ombre de l'être qui pense contrôler sa vie alors que dans son cerveau une partie importante est encore poisson avec des pattes et nous prétendons relier les extrêmes dans des mots, folie humaine

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