when is it now

dimanche 10 mai 2009

viens vite, viens vite, il faut que je te dise quelque chose, samedi dernier je suis allé au cinéma, j'ai fait la queue pendant une heure et à la porte d'entrée on m'a dit qu'il n'y avait plus de place, mais au fait tu n'es pas là, pourquoi je parle à la porte, j'aurais du y coller une affiche avec une jolie fille dessus, c'est l'impression qui compte en fermant à demi les yeux, on a le sentiment de lui parler et comme elle ne répond pas on a doublement l'idée de parler à une jolie femme, je sais bien que la beauté est vide, comment voulez vous qu'une personne qui passe toutes ses belles années à passer à côté de la franchise, je ne sais plus ce que je voulais dire, bref je suis seul et j'ai du mal à parler longtemps, si ça ne vous fait rien je préfère maintenant penser ce que je dis, ce n'est pas grave puisque je l'écris, je pensais donc le contraire de ce que je disais, une histoire ne valant une autre et vice versa et les boulons en plus, dans l'attente d'être plus en joie, je reste éveillé en pensant n'importe quoi, ça m'évite de tomber dans la dépression, une belle journée, tiens il pleut, bon, des courses, où ça, samedi, prévoir, une hirondelle, ou une pie, je n'y connais rien, tiens un arbre, comment s'appelle-t-il, un boulot, boulot, ha oui, rendez-vous demain pour un entretien, un pied devant l'autre, un,l'autre, autre, outre, âtre, peintre en bâtiment, perle de pluie, plouf dans l'eau, zut il mouille, sortie de la rêverie, oh une jolie fille s'approche de moi, c'est 100 euros me dit-elle

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