when is it now

lundi 4 mai 2009

la pensée vagabonde, elle ne sait où elle va, une question, une réponse, un pas de travers, vite, il faut rentrer, la nuit s'approche, à grands pas, mais quand même on avance, pas de chance, il fallait prendre à droite, comment l'aurais-je suivi, je ne sais pas qui je suis, comme on dit, pour savoir où on va, il faut savoir d'où on vient, une histoire courte de la naissance à la première bière, passé par derrière, résumer en une minute, toute une vie, mais rien à dire, deux dates, des coups de gueule, rien de puissant et beau, une existence triste, alors comment comprendre le projet, y'en n'a pas, qui le dit, moi je ne sais pas, que dire de moi, je suis, pas plus pas moins, c'est un début, mais après que faire pour accumuler des satisfactions, auto bien sûr, c'est de soi qu'il s'agit, bon, il est temps, rassemblons nos efforts, prêt, voilà qui est mieux, ou vieux, trop tard, le temps compte double, fallait réagir avant, quand c'était possible, l'énergie, le regard droit, là c'est trop courbé, on peut plus redresser, attirance vers le trou, belle finition, velours rouge, projet crémation, de la poudre à mettre dans l'urne, a voté, en mangeant son bulletin, étouffement précipité en ligne droite, vie rapide, huit décennies, petit tour et puis s'en va pour toujours, c'est ça la vie, l'immensité de l'espace, l'infini du temps, des êtres petits, bientôt finis, pour quoi faire, quel est le projet, c'est moi qui décide, bon, je prends saucisse frites, non je veux une femme, pour faire des enfants, non pas d'enfant, un chien, de l'argent pour partir en vacances, que des projets insuffisants, mais qui le décide, une haute autorité en dehors des humains, l'inconscient collectif, faut pas pousser, moi c'est moi, je me juge très bien sans demander d'avis à d'autres, et puis quoi encore, d'accord c'est pas le Pérou, mais ça ne me dérange pas, je n'aime pas les voyages sensoriels, le sur place sympathique me plaît d'avantage, je me trouve bien, et je trouve bien les autres, c'est ma philosophie, pas de grandeur d'âme, minuscule attention, je me concentre pour sortir de moi, mais je ne vais pas très loin, j'ai trop à faire à l'intérieur, ainsi passe le temps, tentatives, repos, tentation, pose, je retiens mon souffle, dix ans ont passé, vidange de la jeunesse, approche hasardeuse, y aller plus franchement, attendre le déclic, ouverture de la porte, arrivée de la lumière, c'était donc ça, on s'en fait tout un monde mais le présent ne change pas, stop, bousculade, courbe d'un sein, regard échangé, retour à l'envoyeur, une autre, y'en a plein, trop, stop,

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