when is it now

vendredi 29 mai 2009

pour se rencontrer il faut au moins deux personnes, c'est là tout le problème, souvent on est que un et demi, comment peut on communiquer dans ces conditions, il manque une moitié, échec, pas de connections, pas la peine d'essayer de réparer, ça prend des décennies pour faire quelqu'un, et comme le temps passe vite, je ne m'arrête plus dans des relations perdues d'avance, moi j'avance à la recherche de rencontres véritables, mais uniquement verbale, la chair ne m'intéresse pas, pour échanger il faut parler, et écouter, c'est art difficile dans le sens, on rencontre peu de gens qui soit au même niveau, je ne veux pas paraître élitiste, je ne détiens pas la vérité, je suis simplement sur un chemin pas fréquenté, je marche seul sans désespérer, je ne sais pas pourquoi je sais que je vais dans la bonne direction, ça me rend heureux, un bonheur léger, facilement transportable, je l'emmène partout où je passe, même dans les zones d'ombre où l'angoisse et la peur prennent le dessus, ça ne dure jamais très longtemps, le bonheur s'était mis dans ma poche en attendant des jours meilleurs et le revoilà inondant le chemin de lumière, tout ça se passe dans mon cerveau à chaque seconde, joie, peu, angoisse, bonheur, se succèdent à vive allure, à la fin de la journée on fait les comptes, j'ai gagné la possibilité de rejouer demain, heureusement la nuit c'est un stop, circulez y a rien à voir, le rêve prend le relais,

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