when is it now

dimanche 31 mai 2009

bonjour, bonsoir, la chance aux autres qui en veulent, je ne veux que marcher dans la certitude de passer par là et pas ailleurs, ce n'est pas une envie, c'est une obligation de vérité, quand je serai je pourrai vérifier ce que j'avance, pour le moment j'attends l'occasion de partir en arrière pour constater l'avancée, mais j'échoue à chaque fois, que me manque-t-il pour savoir la mesure de farine dans un trois quarts, le dernier quart n'arrive qu'à la fin, dans les cinq dernières minutes on apprend le nom de la souris qui a mangé tous les gâteaux apéritifs, mais il me reste des années pour bien faire, ça ne dépend que de moi, alors passons un savon sur le corps, enlevons la noirceur des idées pernicieuses, rassemblons les efforts pour qu'enfin nous puissions lui parler, cet être qui nous inspire crainte et désir sans aucun équilibre, nous pourrons la voir normalement, un autre en simplicité même si l'envie reste de la prendre pour une gourde pour la soif, boire sans fin l'eau de délivrance, patiemment récolter les larmes de souffrance pour les donner au regard d'amour, c'est une attente fébrile, pour le moment je constate des variations de température du cerveau qui m'indiquent que je suis loin du but, la folie est aux portes de mon donjon, comment espérer quand la mer passe au-dessus de la digue, une autre bague qu'on passe au doigt en signe d'absolu nécessité, l'humain perd du temps dans des activités stériles, aimer les corps sans les transpercer, voilà une activité digne d'intérêt,

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