when is it now

samedi 9 mai 2009

avez-vous l'information, elle est capitale pour la suite des opérations à coeur ouvert et pieds fermés, à dix heures dix nous sortons, ensuite nous entrons dans un état de conscience passée au peigne fin trente six dents, j'ai les crocs, allons au restaurant, oui mais si c'est trop cher, moi je ne peux pas assouvir un désir sans en payer le prix, c'est jamais gratuit ces choses là, faut payer le prix fort, regard impitoyable, dureté sans arrête, c'est la mollesse du coeur qui est responsable, comment imaginer qu'on puisse à ce point là, le point dans la gueule oui, de quoi tu te mêles, c'est toujours pareil avec les humains, il faut qu'ils commentent, mais quand ils sont mort, y'a plus rien à dire, c'est la mer de la tranquillité façon lune, la tête est à l'envers mais la vue est précise, c'est un rond pas carré, sans arrête j'avais dit, bon je recommence tout à zéro pointé, sans commentaire, jardin en avance, lapin en retard, le soleil est haut, beauté du monde qui se détruit, le soir s'impose, il écrase les fleurs, les êtres aussi, pas moyen d'y échapper, on se couche, tapis, par ici la monnaie, à la fin plus rien dans les poches, alors il faut se résoudre à considérer la venue au monde comme accessoire face à la délirante action d'entrer

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