when is it now

dimanche 30 décembre 2012

jusqu'en bas sans arrêt pour pisser, on y va doucement mais d'un seul coup c'est violent, le vent souffle, la mer monte, tout est écrasé, il ne reste rien d'avant, il faut partir, construire ailleurs, assembler ce qui est disloqué, le souvenir est tenace, la peur imprime des images au fond du cerveau, il n'y a plus d'espérance, tout est parti, la vie continue, mais au fond c'est détruit, le passage est fort, il faut se tenir aux cordes qui traînent au fond, demain il fera jour, on comptera les vivants et les morts, heureux ceux qui partent dans l'espérance, seront-ils accueillis, l'humain n'est pas capable de comprendre l'amour, il est trop impliqué dans son histoire, ce qu'il a vu, ce qu'il a entendu, ce dont il a peur, ce qui lui fait plaisir, une image, une odeur, une passion de jeunesse éteinte par l'envie de réussir sa carrière, un lieu où on extrait des pierres pour les cimetière, alors que choisir, que vivre, ça ne se discute pas, il faut vivre ses rêves, tant pis si tout autour ça s'effondre, comme un navire pris dans la tempête, j'avance sur des braises mais comme je vole, je ne sens rien, j'arrondis les angles, je passe au travers de la pluie, je sais compter jusqu'à deux, je fais des tours, je comprends le sens de la vie, mais comment faire pour aller bien, comment réussir à rester simple, une pensée précise, un bon sens évident, c'est comme à l'ancienne satisfaction, il y avait au fond des solitudes une âme prisonnière, je ne sus que tardivement la venue au monde d'un être capable de prendre le pécher, le choix est facile, passer ou rester, mais comment être sûr du chemin, il y a tellement de portes, je me porte bien, ça va bien, je ne suis pas à plaindre, 

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