when is it now

samedi 29 décembre 2012

aujourd'hui j'ai connu le moment qui existe, le passage souterrain, un endroit à l'envers, vers une solution évidente, une étoile qui brille et nous berce de sa tendresse lointaine, ce qui gêne le plus c'est ce qui est proche, comme une croche qui passe mal, une envie qui s'éteint comme une bougie soufflée par le vent, ce vent de l'ouest, nous amenant une liberté nouvelle, attention aux grands airs, ça ne donne rien, mais en échange ça permet de garantir un certain train de vie, car la vie est formidable, on s'y noie, on s'y plait, on s'y  égare, on s'y perd, c'est merveilleux, c'est hideux, c'est merdique, rien n'arrive, on passe à travers l'inutilité, c'est beau, c'est essentiel, c'est comme ça et pas autremant, il en faut des heures pour arriver à la satisfaction, le moment heureux au milieu des ordures, car la beauté ne fonctionne qu'avec la perdition, le bateau qui coule, la femme qui se fait violer, le moment perdu à jamais, l'instant tragique mais heureusement la stabililté est actualisée, tout va bien, au même moment des gens meurent, mais ça ne me fait rien, car le bonheur est là, alors les autres, je m'en moque, ce qui compte pour moi ce sont les moules que je ne mangerai pas cette année, car je suis convaincu qu'il existe un moyen de vivre heureux à toutes heures en étant persuadé que la vie est vivable à condition de bien voir que le matin n'est pas le soir et que l'envie n'est pas le plaisir, car ce qui est connu est absent de l'autre partie de la mémoire, un instant unique c'est le moment présent qui se moque de l'avenir, un pas vers la fin de la journée, c'est tout ce que je gagne, des papiers gras, des sourires niais, des mots idiots, mais quans j'arrive près de chez moi, je sais que je suis près du bonheur, c'est un sentiment profond, mais que se passe-t-il, je ne comprends pas, il faut que je parte, ça devient urgent, il faut que je trouve une autre solution pour vivre dans le bonheur

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