when is it now

vendredi 30 mai 2014

c'est un endroit où je ne reste pas

c'est un endroit où je ne reste pas car ce qui me manque n'y est pas, je dois donc chercher autre chose, ça fait maintenant huit mois que j'essaye sans succès, alors je crois, je me bâts, je fais attention, je relâche, je sais je ne sais plus, j'avance un peu, je crois que je fais le bon choix, au moins c'est tout ce qu'il y a, parce que dans un essai, on peut toujours faire ça, c'est une tendance, ça peut monter, même si c'est froid, alors dans le corps c'est vieux, le regard est jeune, il faut le faire, ensuite pas de panique tout est ficelé, il n'y a rien qui dépasse, tout est orienté pour que ça se mette à marcher dans un seul sens, ça je sais ce que c'est, c'est une variation sur le printemps, quand j'avais dix-huit ans, et quand ça se met à vibrer, je préfère être seul pour ne pas me sentir gêné de me mettre nu, ce qui m'arrive de temps en temps quand la pression est trop grande, je ne peux y échapper, car ce qui est le plus fort dans la vie c'est le vide, quand on a bien compris que c'est un cycle, ça tourne de plus en plus vite, je dois m'accrocher à une idée, j'en trouve une, je l'essaye, ça me va, je valide l'opération, c'est un court passage, tout est dit, il faut aller là, c'est un endroit d'où je pourrai lancer ma prochaine offensive, en espérant toucher au but, ce fruit que je cherche, un peu à droite, un peu à gauche mais surtout au centre, c'est plus court et ça fait du bien au moins dans le matin, après on s'étale dans les heures de l'après-midi, ce qui est plus faible qu'avant, mais ça c'est une gestion à court terme, ça ne prend pas en compte tous les problèmes de vivre heureux

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