when is it now

vendredi 30 mai 2014

une fois que je ferme la porte

une fois que je ferme la porte je sais qu'il n'est plus possible de rêver à autre chose, je me contente de rester le plus près d'elle et ensuite on fait autre chose, c'est comme ça qu'on peut aller ensemble depuis 20 ans, facilement, doucement, passablement, heureusement, et tout ce qui va est là, pas de gerbe juste dire, que ça soit là, un temps qui recommence, chaque jour on est prêt, il faut y aller, c'est une chance à chaque fois, on est dans un nuage, tout est bien, le moment, l'attente, le tremplin, les gestes gentils, le temps qui claque quand il y a du vent, des impressions, tiens, qui voilà, un être blanc, est-elle autre chose, non, c'est creux, il faut faire le tour et partir, finalement tout est fait, il n'est plus certain qu'on ait besoin d'autre chose, ce qu'il faut c'est venir, partir, c'est un projet, on y pense, on le fait, c'est passé, tout s'est bien passé, ce qui reste c'est de devenir un peu plus, plus loin, quelques mètres, c'est une fraise, des croyances, du chocolat, et ce qui se passe ailleurs, on le sait parce que dans le moment indiqué il y a une place qui brille, ça doit être ça la chance, alors c'est un passage qui prend de la sauce, un peu à cause d'elle, mais surtout dans chaque sens un passage bleu, ça commence comme ça, une maison vide, des endroits vers le trottoir, des gestes dans tous les sens et dans un commerce de ventes au détail des choses surprenantes, mais voilà que je viens là pour que ça soit fait, alors je fais ça et je rentre chez moi

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