quand j'ai su qu'il existait une façon d'être autrement plus quelque chose, je me suis méfié, de quoi s'agit-il, une découverte sensationnelle, alors que le bon sens est juste à côté de moi, il prévient, attention aux pentes trop douces, recueillez la douce fraîcheur d'un jour qui naît, le temps est là, l'amour aussi, le plaisir se cache sous les feuilles, viendra-t-il ce soir, je le crains, je le plains, est-il si misérable qu'il soit obligé de courir la nuit et au hasard voir une fenêtre allumée, c'est une façon de voir les choses, moi je dis simplement, soyons vrai, mais pas complètement, gardons une partie secrète, une jardin qu'on garde derrière soi pour qu'il ne soit pas piétiné, car la vie en collectivité c'est un risque énorme, tout le monde cherche à en savoir sur ce qu'on est, mais pourquoi cherchent-ils, ils se moquent de vous, il ne veulent qu'enrichir leur bibliothèque personnelle, ils ne veulent pas partager, car le partage, c'est la mort de soi, dans le partage on doit aller vers l'autre, c'est à dire accepter l'autre, dès cet instant on appartient à l'autre, dans le meilleur des cas, l'autre est aussi dans l'engagement, alors tout va bien,on se découvre dans la confiance, la famille s'agrandit, le rêve continue, chaque jour est une question qu'on pose le matin, est-on satisfait, rapidement on va se brosser les dents, la vie est vaste, on pourrait beaucoup de chose, mais on se réduit à une place minuscule qui appartient au monde, le monde est fait de milliards d'êtres humains, s'aiment-ils