when is it now
lundi 10 décembre 2012
dans l'attente d'un résultat je suis très loin de moi, je fais des ronds incertains dans le passage sombre de la rue, la lumière est morte depuis des années, il ne reste rien de ma jeunesse, et maintenant je suis là, prêt à me tenir à la barre, c'est une conduite en eaux troubles, où trouver la certitude, j'avance en creusant de plus en plus profond, je me rapproche du centre de la terre, la température augmente, je ne vais pas pouvoir résister, il faut que je remonte à la surface, un peu d'air frais, c'est agréable mais ça ne tient pas, l'humain est destiné à creuser pour sa vie éternelle, mais avant il a l'impression de pouvoir s'agiter sans penser à autre chose qu'à son plaisir, bien entendu il est considéré que le besoin est inutile, en effet ce qui manque à l'humain n'est pas à inventer, il existe depuis toujours, l'humain a besoin d'amour, qu'est ce qu'on invente aujourd'hui, des jouets pour messieurs en cravate et costume sombre, où va le monde, dans l'inutile, dans le vulgaire, la beauté disparaît, le discours est roi, on parle au lieu d'agir, on fait comme en Grèce antique, cette civilisation a disparu en parlant de tout et en oubliant de faire, l'Europe de 2012 est comme la Grèce de - 2012, elle se perd en discours, c'est la peur qui nous guide, on ne va plus en avant, on recule devant la peur de se tromper, quand on regarde l'histoire on voit des femmes et des hommes qui ne réfléchissait pas aux conséquences, ils agissaient sans avoir peur, ils pensaient accomplir leurs devoirs, cette notion a disparu au profit de la recherche du plaisir, nous sommes arrivés dans la société du plaisir, c'est paradoxal car nous sommes en crise économique, et pourtant c'est bien ce qui a été prédit par des penseurs qui arrive aujourd'hui, mentalement, les humains ne ressemblent plus à leurs prédécesseurs, le cerveau a évolué, on dit que le progrès technique en est responsable, la télé, l'ordinateur, la machine à laver le linge, le téléphone, il est vrai que cette évolution est très récente, il y a cinquante ans, les gens vivaient comme ceux d'il y a deux cents ans, mais maintenant on vit comme jamais on a vécu avant, et ce n'est pas fini
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