si dans un cercle

si dans un cercle je trouve ce qui se passe je dois dire que c'est pour ça que passe, un peu dans l'espoir de voir autre chose mais surtout pour être sûr que tout est là, ça me rassure de voir que les bombes n'ont pas tout détruit, ça fait longtemps que les avions ne bombardent plus les villes, ce qui fait que tout est construit pour durer, un temps qui s'allonge dans le plaisir de vivre longtemps quand il faut être pour que dans le même plan on soit d'accord pour être celui qui arrive, mais lentement parce que dans la vie il faut croire en sois avant de plaire aux autres, et ça prend des années parce que l'humain est compliqué, il n'a pas envie d'être emmené, il préfère rester là où il est et depuis toujours ce qui fait que l'évolution est vraiment extérieure, il n'y a pas de préférence, juste un peu de patience mais guère plus car ici c'est un endroit très agréable pour ceux qui n'ont pas peur de se mettre à table à heure fixe, sans doute pour se voir entre temps, mais là je ne regrette pas mon choix, parce que dans la chambre que j'occupe il y a un lit, oui je vois là un bon moyen pour ne pas rester debout toute la nuit, et puis dans la certitude de vivre je vais toujours au plus près de l'amitié pour que dans un univers précis je sois dans la même case qu'elle, c'est un peu étroit mais ça me donne la sécheresse nécessaire pour ne pas tomber dans l'eau de passion extra-conjugale, c'est une erreur de parcours, mais ça continue quand même à vivre à la rigueur dans le citron bien nettoyé pour que tout soit étroitement intériorisé, c'est une chose vraiment incroyable qui ne peut pas se placer sans qu'on dise, quand même, vous ne voyez pas où ça mène, je dis non, et tout de suite après c'est un déluge de mots séparés les uns des autres, je ne comprends rien, mais ce n'est pas grave, de toutes façons je ne suis pas membre de ce club, j'ai été invité par une dame qui croyait que je pouvais être ce qu'elle pensait que j'étais, évidemment ça ne marche pas, et je ne suis pas comédien, ce que je vis je veux que ça soit vrai, comme ça je peux contrôler l'étrange qui pourrait me faire passer pour quelqu'un d'autre, je peux alors faire un pas, c'est encore plus plat que ça, mais tout ce qui monte est plus tendre, alors je fais un saut d'un centimètre, je me retrouve en Afrique, tout ce qui est petit est à craindre parce qu'on ne sait pas jusqu'où ça va, et en avance sur le temps je comprends pourquoi ça ne peut pas satisfaire mon envie de vivre car il y a un trou qui me sépare de la mer, ce manque est un peu dans la réalité qui augmente le désir, ce qui fait que tout est parti et qu'il ne reste que le mur sur lequel je trouve une inscription rigolote