when is it now

jeudi 12 novembre 2009

jamais plus je n'irai me confondre avec la plupart des récits d'aventure monétaire, je ne suis qu'un exemplaire unique qui n'est pas à vendre, si je cherche quelque chose, c'est le bonheur qui me fuit, je le vois au loin, mais pas la peine de venir plus près, il s'échappe comme un voleur, il ne sera pas la peine de chercher le mystère de la création, l'humain est plein de son existence, il faut contenir l'émotion pour se rendre compte que tout passe par l'entrée, un petite porte comparée à la taille de la maison, ensuite c'est une histoire sans queue ni tête où chacun joue un rôle personnel qui ne peut partager avec les autres, les situations se volent dans les plumes, les corps se tuent avec la haine, l'humiliation, la petitesse de réaction, aucune grandeur d'âme, il faut attendre la mort pour avoir une stature dénuée de plaisirs immédiats, quel humain peut attendre cinquante ans pour avoir les fruits de son labeur, il n'y a que les fous qui ne voient pas le temps passer, tous les autres ont le regard sur la montre, c'est la bonne heure, plus la peine d'attendre, on fonce dans le tas, comme des bêtes qu'on libère de l'enclos, aucun projet commun, chacun pour soi, on écrase tout ce qui dépasse, la tête la plus haute remporte l'argent sale, plus des gens sont riches plus des pauvres sont pauvres, les révolutions n'ont rien changé

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