when is it now

vendredi 6 novembre 2009

sans contradiction, rarement j'ai été aussi droit, depuis l'origine jusqu'à la prochaine fois, peut-être bientôt, mais je ne peux en dire plus, il apparaît clairement que le passage est plus étroit dans l'attente forcée, c'est normal, tout le sang afflue pour être le premier à voir enfin déboucher le champagne, ce n'est pas le bon moyen, il faut au contraire passer en dernier, ne rien recevoir de flottant, si je suis dur, je peux commencer à taper sur la table, du vin, j'ai soif, voilà comment je règle l'éventualité de choisir le chemin qui m'amène à discuter d'un point en particulier qui correspondrait à la nudité, partage accompli dans l'espoir de ne pas se revoir, une fois suffit de peur de rentrer dans une relation longue qui ne permettrait pas de voir comment établir un calendrier fastidieux des jours avec et des jours sans, le quotidien m'exaspère, sans cesse recommencer à expliquer ce qui ne change jamais, oui je suis capable de te trahir, non je ne le ferai pas, chaque matin réveil en sueur, ce n'est pas encore fin, je suis toujours avec elle, pas de changement par rapport à hier, aujourd'hui commence, comment ça va finir, tout finit un jour, mais lequel, ça se passe bien, pas d'angoisse, équilibre entre les extrêmes, pression normale, corps en fonctionnement rationnel, j'évalue les possibilité avec recul comme un fusil, mais j'évite de me tirer une balle dans le pied,

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