when is it now

mardi 17 novembre 2009

pour tout le monde par tous les temps, il est là, le destin passe à toutes les sauces, à toutes les envies, toutes les morts, il pleut sur la ville, le creux de la vague, l'ennui le jour, je dors la nuit, il faut s lever, il faut commencer et après ça devient autre chose, mais ça vient lentement, ne pas confondre altitude et plafond, on plafonne vite sous des cieux égoïstes, ouverture maximum sur l'incertitude, envolée magique vers une volonté éparpillée aux quatre coins de la pièce, en haut, en bas, à droite, à gauche, gymnastique vitale pour respirer normalement, aucune secousse cardiaque, calme et sérénité, patience énorme, aucune retenue de souffle, liberté tranquille pour continuer d'avancer dans l'inconnu avec la confiance de montrer le plus profond de la pensée ancrée dans le temps, il est l'heure de comprendre qu'il y a cinq minutes j'étais incapable d'être ce que je suis maintenant, dans cinq minutes n'existe pas encore, c'est rassurant et angoissant en même temps, pourrai-je ou devrais-je, entre les deux sûrement, c'est une triangulaire entre moi, les autres et la chance, j'essaye de percer le mystère des relations qui se nouent par hasard, la tentation est dirigée vers des cibles qui sortent du brouillard de l'esprit, tout est clair d'un seul coup sans pouvoir le décider, je reste immobile, pourquoi vouloir, attendre, s'étendre, prétendre,

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