when is it now

vendredi 6 novembre 2009

l'idéal me convient, il n'est pas pour moi, j'essaye de correspondre mais l'utilité me force à prendre toujours le chemin le plus vain, continuer dans une voie tracée exprès ne permet pas de frôler l'insoumission véritable, l'envoi sans réception, le drôle sans rire, l'humeur sans bonne, un peu de chance dans un océan de vulnérabilité, occasions multiples tombées avant de pouvoir chanter dans les bouteilles, on raconte tellement d'histoires que je ne sais plus si la Joconde est en sucre ou si le chocolat est à sa place dans les gâteaux, ça me prends sans crier gare ou simplement la conduite accompagnée pour éviter de payer trop cher l'émancipation de mon enfant, il était le temps du début, souvenirs flottant comme des œufs dans l'huile jaune, aucun moyen de séparer le vrai du faux, ça colle au doigts et l'estomac ne vient pas pour dire le contraire, ça fait un nœud qui ne part pas au lavage, seules les tâches d'égoïsme s'en vont avec le temps, il faut bien comprendre que l'échange doit correspondre à l'envie de regarder l'autre sans en faire une image pré-digérée, chaque instant se place à la suite l'un de l'autre pour donner l'impression de mouvement, en réalité tout est figée depuis des millions d'années, si on regarde de plus près, on peut voir que toute l'histoire tient en une seconde, j'y pense et c'est fini, tout a existé, il ne reste rien que mon regard vide, pourtant le cerveau est plein,

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