when is it now

vendredi 13 novembre 2009

le même endroit vu à l'envers, ça change tout, mais il ne reste rien de ma jeunesse, le temps est passé, c'est effacé, la gomme est usée, et je viens toujours à la même solution, la seule qui puisse me permettre de ne pas dépasser la limite, c'est quand même sérieux, j'en ai vu des moments fragiles, mais la dureté s'allonge pour passer tout en bas, rebondissement dans l'affaire, dernier avertissement, patience devant la porte fermée, elle va s'ouvrir, il suffit de prendre une clé qui pourrait entrer dans la serrure, le moment est grave, on va enfin savoir si l'envie peut être du même côté que l'attente, il n'est pas vain de se dire que la possibilité de partir à la dérive et liée au manque de visibilité à long terme, comment savoir où je vais, l'avenir est large mais il faut choisir un petit chemin, qui choisit, si je choisis tout seul je vais par là, mais ça ne passe pas, je suis obligé de faire demi tour, retour au point de départ, ne plus attendre, commencer, continuer, emporter le minimum, restreindre l'étendue du projet, une fois par jour, une heure qui passe dans la neutralité, multiplié par 30 jours, ça fait trente heures par mois, 360 heures par an, si j'enlève le samedi et le dimanche, plus les jours sans rien, j'arrête de compter, ça ne sert à rien, maintenant compte comme si rien d'autre n'existait, pas d'espérance, errance, précision, action,

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