when is it now

lundi 17 octobre 2011

je commence toujours pas respirer, où vais-je, que faire, prendre le temps et le renverser pour qu'il arrête de passer trop vite dans une seule direction, mais je n'y arrive pas, je ne sais comment faire, il me faudrait plus de temps, c'est raté, j'ai déjà perdu, tant pis, je suis bien comme je suis, je n'attends rien, pourquoi toujours vouloir quelque chose, ne rien attendre, c'est le bonheur, j'aurai eu de la chance, ça ne me gênerait pas, j'en ai eu un peu, ça ne me gêne pas, je suis toujours au plus haut, je ne pense pas aller plus haut, ça me surprend de penser que je suis capable de faire quelque chose de ma vie, tout est si hasardeux, la folie est menaçante, j'avais la certitude d'aller droit devant, je dois admettre que je fais comme tout le monde, je tourne en rond, je suis incapable de voir loin, de tirer un trait jusqu'au prochain point, c'est la réalité, les rêves sont idiots, ils ne mènent nulle part, aujourd'hui je suis aujourd'hui, c'est comme ça tous les jours, chaque heure est ancrée dans mon coeur, la pression est régulière, la mécanique est entretenue, si mince est l'espoir, il continue d'exister un passage vers le lointain, une idée qui reste dans la tête, toutes les autres sont parties faire un tour, elles reviendront peut-être une autre fois, mais ce n'est pas sûr, alors je reste présent, maintenant tout existe, il n'y a pas d'autres voies, c'est bloqué de tous les côtés sauf un, on n'a pas à choisir, si ce n'est l'envie d'y aller, on peut très bien ne pas bouger, c'est la seule liberté, on en voit beaucoup qui sont resté quelque part dans leur enfance, ils y restent jusqu'au jour où un accident les oblige à passer d'un seul coup de rien à tout, aie, aie, aie, ça fait mal, le cerveau est en surchauffe, il risque d'exploser,

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